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La société française, à l’image des sociétés européennes, a intégré l’importance de la qualité de la formation pour le développement de la connaissance.
La qualité de l’enseignement, et donc des enseignants et de leur formation, s’impose comme la plus impérieuse condition pour proposer et garantir une formation de haut niveau.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la réforme des Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE). Fait inédit en France cette réforme inscrit la formation des enseignants dans le contexte global de la professionnalisation de ce métier et en confie clairement la responsabilité à l’Université.
La formation des enseignants impose l’invention d’un nouveau modèle dans notre pays, qui tient compte à la fois des enjeux de l’enseignement scolaire, mais aussi des paramètres de l’enseignement supérieur. Cette problématique nécessite un regard comparatif sur les systèmes en place au niveau international, mais aussi la prise en compte de ce qui caractérise la formation universitaire : le rapport à la recherche des formations. Elle se doit de prendre en compte par ailleurs la diversité des métiers de l’enseignement et de la formation tout en posant l’hypothèse de leur fondement professionnel commun.
Elle implique enfin la prise en compte des modèles de formation les plus à même de répondre à l’ensemble de ces défis, en particulier du point de vue de l’alternance, du numérique, de la place des formations universitaires dans la trajectoire professionnelle de l‘enseignant, ou de l’innovation.
Le colloque sera introduit par le Président de la Conférence des Présidents d'Université, Jean-Loup Salzmann. Différents intervenants se succèderont tout au long de la journée tels que Gilles Baillat, Président de l'Université de Reims Champagne Ardenne et Gilles Roussel, Président de l'Université Paris Est Marne-la-Vallée. Enfin, la journée sera clôturée par Geneviève Fioraso, Secrétaire d'état à l'enseignement supérieur et à la recherche.
