Les bonnes raisons pour acheter une voiture moins polluante
Les bonnes raisons pour acheter une voiture moins polluante
10 octobre 2022

Les bonnes raisons pour acheter une voiture moins polluante

Pour votre projet de nouvelle voiture, connaissez-vous tous les nouveaux critères, les aides et les normes à respecter ? Vignettes Crit’Air, malus écologique, aides et bonus écologique… découvrez les dernières évolutions liées au renforcement de la politique de transition énergétique.

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L’évolution du marché vers le tout électrique

Le mondial de l’automobile marque le pas : les constructeurs relèguent désormais la voiture thermique au rang d’outsider démodé. De nombreux Français anticipent la tendance tout électrique dans leurs souhaits d’achat : selon une étude réalisée en mai 2022, 53 % des personnes interrogées se projettent au volant d’un véhicule électrique dans les 5 ans.

D’ailleurs, le Parlement européen a voté l’interdiction de vendre des modèles neufs à moteur thermique au sein l’Union européenne à partir de 2035. Cela laisse certes encore un peu de temps pour ne pas opter dès à présent pour un véhicule électrique, encore très cher à l’achat, en attendant la baisse des prix. Au-delà de 2035, les voitures thermiques déjà acquises pourront en effet continuer à circuler, et être échangées sur le marché de l’occasion : avec une durée de vie de 15 ans en moyenne, elles devraient donc pouvoir rouler jusqu’en 2050 dans les zones autorisées.

Des incitations immédiates pour choisir un véhicule moins polluant

Mais acheter une voiture moins polluante pour remplacer son ancien véhicule devient un impératif. Car la pénalisation des émissions automobiles polluantes n’attend pas 2035, comme en témoigne par exemple le déploiement actuel des ZFE (zone à faible émissions), instaurées pour faire baisser la pollution atmosphérique causée par le trafic automobile dans les agglomérations françaises. La circulation dans les ZFE est réservée aux conducteurs de véhicules disposant de la catégorie exigée pour leur vignette Crit’air.

Chaque collectivité décide du déploiement d’une ZFE, de son périmètre, et des vignettes Crit’Air concernées par les restrictions de circulation. Or de nombreuses agglomérations les étendent à un rythme accéléré pour favoriser les véhicules électriques, hybrides ou hydrogène.

Depuis 2021, Paris a interdit aux véhicules Crit’Air 5, Crit’Air 4 et non classés leur circulation intra-muros et sur le périphérique. Dès 2024, la capitale fermera aussi ses portes à tous les véhicules diesel, y compris ceux estampillés Crit’Air 2. Lyon projette de faire de même en 2026, et Strasbourg en 2028. Une carte des ZFE en vigueur en 2022 est consultable afin d’informer les propriétaires des véhicules nouvellement concernés.

La vignette Crit’Air, comment ça marche ?

La vignette Crit’Air, qui doit être collée sur le pare-brise du véhicule, est obligatoire dans les ZFE et en période de circulation différenciée lors des pics de pollution.

Elle classe les véhicules en fonction de leur date de première mise en circulation et de leur type de carburant. Il existe six catégories pour les particuliers, mentionnées sur le certificat d’immatriculation : la Crit’Air 0 (verte) est réservée aux véhicules électriques, la Crit’Air 1 (violette) aux véhicules gaz (GPL, gaz naturel) et aux voitures essence mises en circulation à partir de janvier 2011. Les Crit’Air 2, 3, 4 et 5 concernent les véhicules diesel et essence en fonction de leur date de mise en circulation, entre 1997 et 2011.

Malus écologique vs bonus

Autre contrainte liée au plan de verdissement du parc automobile : la sanction par un malus écologique lors de l’achat d’un véhicule diesel ou essence. Le dispositif existe depuis 2008, sous la forme d’une majoration du coût de la carte grise lors de la première immatriculation de votre voiture. En 2022, le barème d’émission CO2 taxé par le malus est passé à 128g de CO2/km. La taxe peut atteindre 40 000 euros au-delà de 223 g de CO2/km, avec un plafonnement à 50 % du prix TTC du véhicule. Un malus a aussi été créé sur les SUV de plus de 1800 kg immatriculés pour la première fois en France (neuf ou importé), au tarif unitaire de 10 euros/kg.

La loi de Finances prévoit pour 2023 un malus encore plus drastique : le barème passera à 123 g de CO2/km,  et la taxe atteindra 50 000 euros au-delà de 225 g de CO2/km. Le malus ne pourra cependant toujours pas excéder 50 % du prix d’achat de la voiture.

Retrouvez toutes les informations sur le fonctionnement du malus écologique et ses nouvelles conditions d’application.

Dans le même temps, un bonus écologique attribue, sans condition de revenus, une aide à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Selon les nouvelles conditions d’éligibilité du bonus écologique en vigueur du 15 août au 31 décembre 2022, vous pouvez bénéficier de vous pouvez bénéficier d’un bonus maximum de 6 000 € pour une voiture de moins de 47 000 €.

Choisir son véhicule

Pour vous guider dans votre achat, l’ADEME a édité un récapitulatif des critères de choix pour votre nouveau véhicule moins polluant, qu’il s’agisse d’une voiture ou d’un deux roues.

 

Des aides complémentaires

Il existe d’autres aides pour inciter au changement en faveur d’un véhicule propre.

Du côté des aides nationales, la prime à la conversion, attribuée pour l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule, est plafonnée à 5 000 €. Il est possible de cumuler cette aide avec le bonus écologique, pour un montant total maximum de 12 000 €.

Des aides locales, cumulables avec le bonus écologique et la prime à la conversion, sont également proposées par certaines collectivités (régions, départements ou villes) pour favoriser la mobilité propre.

Toutes les informations sur les aides nationales et locales sont disponibles sur le site jechangemavoiture.gouv.fr.

Un crédit vous engage et doit être remboursé.
Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

(1)  Offre soumise à conditions, et dans les limites fixées par l’offre de crédit, sous réserve d’acceptation de votre dossier par l’organisme prêteur, la CASDEN Banque Populaire. L’emprunteur dispose du délai légal de rétractation.

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